Une semaine sur l'lle de Pâques

Publié le par Christian Doorenbos

Me voila de retour de mon séjour sur l'Ile de Pâques. Je n'étais pas sure d'y aller mais un séjour au Chili n'est peut-être pas complet sans une visite à cette petite île. Elle se trouve quand même à quelques 3700 km de Santiago et Tahiti est encore 4000 km plus loin. Donc le vol coûte cher et la vie sur  l'île est chère également. Mais j'ai appris beaucoup de choses sur ce lieu toujours un peu mystique.

Je sais maintenant que les Moais avec leur gros yeux regardaient vers l'interieur de l'île, vers le village parce que par leurs yeux ils devaient transmettre le "mana" - la force, l'énergie - aux habitants de leur village. La culture des moais a existé pendant 800 ans jusqu'au 17. siècle quand les guerres entre les diverses tribues ont éclaté. Aujourd'hui seulement 3600 personnes habitent Rapanui - le nom polynésien de l'île. Mais au 17. siècle ils étaient 16.000 à vouloir vivre sur cette toute petite île. C'est donc la famine et la guerre pour les terrains cultivables qui a mis un terme à la fabrication des moais. Quand j'étais en Nouvelle Zelande j'avais déjà appris que les Maoris - des polynésiens  - avaient découvert cette nouvelle terre par ce que sur leurs îles d'origine ils souffraient de la famine.

A certains endroits les moais ont été redréssés sur leurs plateformes, mais la plupart se trouve "le nez par terre". Tous ont été renversés pendant les guerres pour empêcher la transmission du "mana" mais un gros nombre est également tombé lors de leur transport. Il n'existe qu'une seule carrière au pied du volcan Rano Raraku ou les moais étaient sculptés. Le plus grand d'entre eux y est toujours couché dans son lit de pierre, il devait mesurer 20 m et j'ai oublié combien de dizaines de tonnes il aurait pesé.

L'île n'a presque pas d'arbres et l'eau vient uniquement par la pluie - pas de sources ou de rivières. Mais, bien sûr, il y pleut souvent, de bonnes rincées tropicales comme nous pouvons aussi en avoir dans le Midi. Il y a une seule belle plage sur la côte sud, à l'opposé du village de Hango Roa, sinon il y a que la roche noire le long de la côte, la lave. Une petite semaine de séjour est bien pour tout visiter, sauf si on aime le surf car il parait que les vagues y sont sensationnelles.

Ma prochaine étape sera maintenant le nord du Chili : Atacama, le désert le plus sec au monde et les "salar ", les lacs salés. Je pars mardi prochain avec mes amis pour ce voyage.   

 

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